TFS - Fall 2023

Let’s Talk Innovation Mindset! / Parlons innovation!

Let’s Talk Science prepares a new generation of innovators to fuel the future

At a time when the world faces seemingly intractable problems, innovation is often heralded as the solution. Innovation helps us adapt to change, fosters growth and prosperity, and can make life better. It’s a focus of attention and investment for governments and companies seeking to get a competitive advantage. Let’s Talk Science, itself an educational innovator for 30 years, is now taking steps to ensure that innovation is part of the mindset of students across Canada. 

What is innovation? There are dozens of definitions, notes Let’s Talk Science President, Dr. Bonnie Schmidt. Ultimately though, it’s about discovering and solving problems in creative, responsible, and sustainable ways. Innovation results in new products, technologies, services and processes. “Innovation isn’t just about creativity, although that’s part of it,” she says. “It’s about creating something useful that adds value for others.”

Many people believe that innovation is the purview of a select few. Not so, says Schmidt.  “We believe that everyone has the potential to be an innovator. Innovation starts with a mindset, which is something we can develop with the right types of experiences, coaching, and support.”

Innovation involves an iterative process that requires skills in creativity, collaboration and communication. It fosters determination and resilience. “A significant aspect of the innovative mindset is being open to failure,” she says. “It’s about redefining failure not as a negative but as a way forward.” While we often think about innovation as the one big invention that transforms life, Schmidt notes that, more often, it is the incremental steps along the way. For example, it’s not just the invention of the cell phone, but the small but significant improvements that happen from one new phone model to another.

Let’s Talk Science itself was a major innovation when it launched 30 years ago. Beginning as an educational outreach initiative in one university, it has grown into a charitable organization working with more than 55 universities, colleges and institutes, providing programming for children and youth and supporting educators to bring STEM alive in and outside school.

And the organization has never stood still. “We’ve done things differently and introduced new programs year over year, as we learned and evolved,” says Schmidt. “Both incremental and transformative innovation have been at the heart of our organization all along.” That includes evolving programs like Tomatosphere, in which students investigate the effects of outer space on seed germination, and developing Clothing4Climate, where they learn about the environmental science behind clothing and then take action to make change. The organization’s talent for innovation has attracted strong support from innovative companies like Spin Master, Amgen Canada, Rio Tinto and many others, as well as the Government of Canada.

Schmidt says that while innovation has always been part of Let’s Talk Science programs – after all, science and innovation are often intertwined – schools are moving away from an emphasis on learning content and focusing more on helping students develop critical competencies and foundational skills that support learning and decision making.

At the same time, youth are deeply concerned about their futures in a rapidly changing world, one where the impacts of climate change and AI are prominent. Acquiring an innovative mindset prepares them to adapt and grow, empowered to lead and navigate change.

Innovation is also seen by governments and industry as the way to succeed in an increasingly competitive global marketplace. Although a leader in fundamental science and technology research, Canada is sometimes considered lagging when it comes to taking innovations from the ‘lab to the marketplace’. Says Schmidt, “At a moment when innovation is very important and knowing that it involves a set of learnable skills and approaches, the time is right for us to do even more in this area.”

What will the renewed focus on innovation look like at Let’s Talk Science? Program Manager Alexandra Kasper says existing programs from Early Years to Grade 12 will become more explicit about innovation skills and the development of an innovative mindset.  For example, programming will use meta-cognition techniques to draw attention to each step of the innovation process. Special innovation-themed sessions and hands-on projects will also become part of existing programs. In addition, an entirely new program will launch this fall for Grades 7 to 10 students that will lead to a national Innovation Showcase.

Let’s Talk Science participants will also have the opportunity to learn about careers from role models who have built careers and companies based on innovation. Educators will be supported to learn the pedagogy of innovation and how to design learning environments that foster an innovation mindset.  

The goal is clear: to increase students’ confidence and help them develop as innovators. And that in turn benefits all of us. Says Schmidt, “By focusing on innovation, Let’s Talk Science is preparing the next generation of innovators, problem solvers, and engaged members of society.”


Parlons innovation!

Parlons sciences prépare les innovateurs et innovatrices de demain, afin de propulser l’avenir

À une époque où le monde est aux prises avec des problèmes apparemment insolubles, l’innovation est souvent présentée comme la solution idéale. L’innovation nous aide à nous adapter au changement, favorise la croissance et la prospérité et peut améliorer les conditions de vie. Elle fait l’objet d’une attention accrue et d’investissements de la part des gouvernements et des entreprises qui cherchent à obtenir un avantage concurrentiel. Parlons sciences, à la pointe de l’innovation dans le monde de l’éducation depuis 30 ans, prend maintenant des mesures pour s’assurer que les élèves de tout le Canada ont l’innovation en tête.

Qu’est-ce que l’innovation? Il existe des dizaines de définitions, explique Bonnie Schmidt, présidente de Parlons sciences. En fin de compte, il s’agit de découvrir et de résoudre des problèmes de manière créative, responsable et durable. L’innovation se traduit par de nouveaux produits, services ou processus et de nouvelles technologies. « L’innovation n’est pas seulement une question de créativité, bien qu’elle y soit reliée, précise Mme Schmidt. Il s’agit de créer quelque chose d’utile qui apporte une valeur ajoutée aux autres. »

Nombreux sont ceux qui pensent que l’innovation est l’apanage de quelques privilégiés. Ce n’est pas le cas, affirme Mme Schmidt. « Nous pensons que chacun a le potentiel d’être un innovateur ou une innovatrice. L’innovation commence par un état d’esprit, que l’on peut développer grâce aux expériences, à l’accompagnement et au soutien appropriés. »

L’innovation implique un processus itératif qui nécessite des compétences en matière de créativité, de collaboration et de communication. Elle favorise la détermination et la résilience. « Un aspect important de l’état d’esprit innovant est l’ouverture à l’échec », dit-elle. Il s’agit de redéfinir l’échec non pas comme un élément négatif, mais comme un moyen d’aller de l’avant. Alors que nous pensons souvent que l’innovation est la grande invention qui transforme tout, Mme Schmidt fait remarquer qu’il s’agit plus souvent d’étapes progressives à franchir. Par exemple, il ne s’agit pas seulement de l’invention du téléphone portable, mais des améliorations petites, mais significatives qui se produisent d’un nouveau modèle de téléphone à l’autre.

Parlons sciences représentait en soi une innovation majeure lors de son lancement, il y a 30 ans. D’abord initiative de sensibilisation dans une université, Parlons sciences est devenu un organisme sans but lucratif travaillant avec plus de 55 universités, collèges et instituts, proposant des programmes pour les enfants et les jeunes et aidant le personnel enseignant à faire vivre les STIM à l’intérieur et à l’extérieur de l’école.

Et l’organisme n’est jamais resté immobile. « Nous avons fait les choses différemment et introduit de nouveaux programmes année après année, au fur et à mesure que nous apprenions et évoluions, explique Mme Schmidt. L’innovation graduelle et l’innovation transformatrice ont toujours été au cœur de notre organisation. » C’est ainsi que des programmes tels que Tomatosphère, dans lequel les élèves étudient les effets de l’espace sur la germination de graines de tomate, ont été conçus, tout comme le projet La mode pour le monde, dans le cadre duquel les élèves découvrent la science de l’environnement liée aux vêtements et agissent ensuite pour changer les choses. Le talent en innovation de l’organisation a attiré le soutien d’entreprises innovantes telles que Spin Master, Amgen Canada, Rio Tinto et bien d’autres, ainsi que du gouvernement du Canada.

Selon Mme Schmidt, si l’innovation a toujours fait partie des programmes de Parlons sciences – après tout, la science et l’innovation sont souvent étroitement liées –, les écoles s’éloignent désormais de l’accent mis sur l’apprentissage du contenu et se concentrent davantage sur l’aide à apporter aux élèves pour qu’ils et elles acquièrent des compétences essentielles et des aptitudes fondamentales qui soutiennent l’apprentissage et la prise de décision.

En même temps, dans notre monde en constante évolution, où les conséquences des changements climatiques et de l’émergence de l’IA occupent une place prépondérante, les jeunes s’inquiètent profondément de leur avenir. L’acquisition d’un état d’esprit innovant les prépare à s’adapter et à se développer, en leur donnant les moyens de diriger et de gérer le changement. 

L’innovation est également considérée par les gouvernements et l’industrie comme le moyen de réussir sur un marché mondial de plus en plus compétitif. Bien que leader en matière de recherche scientifique et technologique fondamentale, le Canada est parfois considéré comme à la traîne lorsqu’il s’agit de faire passer les innovations « du laboratoire au marché ». Selon Mme Schmidt, « à un moment où l’innovation est très importante et où l’on sait qu’elle implique un ensemble de compétences et d’approches pouvant être apprises, le moment est venu pour nous d’en faire encore plus dans ce domaine ».

À quoi ressemblera le regain d’intérêt pour l’innovation chez Parlons sciences? Alexandra Kasper, responsable du programme, explique que les programmes existants, de la petite enfance à la fin du secondaire, seront plus explicites sur les compétences en matière d’innovation et sur le développement d’un état d’esprit novateur. Par exemple, ces programmes utiliseront des techniques de métacognition pour attirer l’attention sur chaque étape du processus d’innovation. Des séances spéciales sur le thème de l’innovation et des projets pratiques feront également partie des programmes existants. En outre, un tout nouveau programme sera lancé à l’automne pour les élèves de la 7e à la 10e année, ou de la 1re à la 4e secondaire, et débouchera sur une vitrine nationale de l’innovation.

Les élèves participant aux programmes de Parlons sciences auront également l’occasion de s’informer sur les carrières qui leur sont offertes auprès de personnes modèles qui ont bâti leur carrière ou leur entreprise sur l’innovation. Le personnel enseignant sera soutenu dans son apprentissage de la pédagogie de l’innovation et des façons de concevoir des environnements d’apprentissage qui favorisent un état d’esprit novateur.

L’objectif est clair : renforcer la confiance des élèves et les aider à devenir des innovateurs et innovatrices. Et cela profitera à tous. Mme Schmidt conclut : « En mettant l’accent sur l’innovation, Parlons sciences prépare la prochaine génération d’innovateurs et d’innovatrices, de personnes capables de résoudre des problèmes et de membres engagés de la société. »

AdBlocker Message

Our website is made possible by displaying online advertisements to our visitors. Please consider supporting us by disabling your ad blocker.